L’Impératrice et l’enlumineur (Pierre Gueliff)
Pierre Gueliff, L’Impératrice et l’enlumineur, Jourdan Editeur 2008. 273 pages
Cette saga nous entraîne, à la suite d’Adelaide de Bourgogne, impératrice du Saint Empire et Ghislain Pierre de Stavelot, enlumineur et citoyen du petit peuple ardennais. Une course à travers la France de l’an 1000 avec ses personnages troublants et ses régions de légende. L’impératrice a une vie particulièrement rocambolesque (ce qui ne l’a pas empêchée d’être béatifiée) et l’enlumineur s’y trouve entraîné bien malgré lui. Je ne sui8s pas certain que l’auteur, qui se prétend un dernier descendant de la Dame, ne se laisse pas lui-même entraîné – et un peu ébloui - par l’énergie de son ancêtre.
Le livre nous séduit surtout par l’habileté de l’auteur à frapper des phrases comme des médailles.
On ne peut pas transporter toute sa vie les cadavres de ses géniteurs.
..A coucher avec des chiens, on ne peut que se lever avec des puces.
...
L’outil n’est que le prolongement matériel de l’esprit.
...
Qui sait le vent, sait le temps.
On y apprend aussi, au passage d’une action
.que le Santiago (le St-Jacques de Compostelle) avec comme surnom le « Matamore »… et que ce terme signifie « le tueur de Maures ».
.que Hiram, l’architecte du Temple de Salomon (que vous connaissez bien si vous êtes Franc-Maçon) avait choisi les matériaux suivants :
De la pierre pour sa stabilité, du bois pour sa vitalité, de l’or pour sa spiritualité.
Une savoureuse visite de l’an 1000 avec des découvertes à chaque tournant de l’histoire.
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