L'affaire Toutankhamon (Christian Jacq)
Christian Jacq, L'affaire Toutankhamon, Éditions Grasset/Pocket, 1992. 512 pages.
Christian Jacq a fait de l'Égypte pharaonique son fond de commerce. Il a publié des dizaines d’ouvrages sur les pharaons les plus connus sur la religion et tous autres sujets pouvant intéresser les Egyptophiles dont je suis.
Son style est alerte et son approche relève d'une forme de docu-fiction n'hésitant pas à remplir les grands vides laissés par l'historiographie officielle. Il sait enrichir ses personnages par des extrapolations, souvent plus que gratuites, donnant à ses sujets les « avantages » d'une quotidienneté presque contemporaine.
Il y a plusieurs années, j'avais acheté, en version Pocket" son livre sur la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter et Lord Carnavon. Mais je ne l'avais jamais lu. (Après avoir traversé les tomes de la biographie de Ramses II, j'avais probablement voulu m'éloigner du style Christian Jacq après en avoir avalé des centaines de pages….).
Mais voilà que Lord Carnavon se rappelait à mon attention par le biais de la télésérie britannique « Downton Abbey" tournée dans le château des Carnarvon. Le producteur avouait avoir eu l'idée de cette série en cherchant un moyen d'aider financièrement les héritiers du Lord qui s'était ruiné en finançant les recherches d’Howard Carter.
Je suis donc monté dans le train lancé par Christian Jacq sur les rails de deux passionnés par l'Egypte pharaonique qui - rappelons-le - n' a rien à voir avec l'Egypte arabo-musulmane actuelle.
L'auteur sait nous entraîner dans les sables de la Vallée des rois et les bureaux des administrateurs -aussi bien coloniaux qu'Egyptiens – prêts à toutes les manigances pour détruire la crédibilité de Carter (l'auteur nous laisse deviner qu’il pouvait facilement être chiant…) et spolier son commanditaire, Lord Carnavon de la petite part, pourtant promise par contrat, des trésors trouvés pour se rembourser des énormes frais encourus.
« Carter eut conscience de déranger les habitudes d'une bande de paresseux et d'incapables pour lesquels l'Égypte et l'egyptologie n'étaient que passe-temps un peu snobs… Qui recherchait la vérité du passé devait lui accorder autant de soins qu’à l'observation du présent et à la préparation de l'avenir »
Et la célèbre malédiction du pharaon ? Même si ce n'était que pour apprendre l'origine – très contemporaine – de cette rumeur, cela vaudrait la peine de s'offrir cette possibilité d'accompagner ces deux hommes exceptionnels, Carter et Carnavon, dans la recherche d'un jeune pharaon que l'histoire s'était acharnée à ignorer.
Christian Jacq a fait de l'Égypte pharaonique son fond de commerce. Il a publié des dizaines d’ouvrages sur les pharaons les plus connus sur la religion et tous autres sujets pouvant intéresser les Egyptophiles dont je suis.
Son style est alerte et son approche relève d'une forme de docu-fiction n'hésitant pas à remplir les grands vides laissés par l'historiographie officielle. Il sait enrichir ses personnages par des extrapolations, souvent plus que gratuites, donnant à ses sujets les « avantages » d'une quotidienneté presque contemporaine.
Il y a plusieurs années, j'avais acheté, en version Pocket" son livre sur la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter et Lord Carnavon. Mais je ne l'avais jamais lu. (Après avoir traversé les tomes de la biographie de Ramses II, j'avais probablement voulu m'éloigner du style Christian Jacq après en avoir avalé des centaines de pages….).
Mais voilà que Lord Carnavon se rappelait à mon attention par le biais de la télésérie britannique « Downton Abbey" tournée dans le château des Carnarvon. Le producteur avouait avoir eu l'idée de cette série en cherchant un moyen d'aider financièrement les héritiers du Lord qui s'était ruiné en finançant les recherches d’Howard Carter.
Je suis donc monté dans le train lancé par Christian Jacq sur les rails de deux passionnés par l'Egypte pharaonique qui - rappelons-le - n' a rien à voir avec l'Egypte arabo-musulmane actuelle.
L'auteur sait nous entraîner dans les sables de la Vallée des rois et les bureaux des administrateurs -aussi bien coloniaux qu'Egyptiens – prêts à toutes les manigances pour détruire la crédibilité de Carter (l'auteur nous laisse deviner qu’il pouvait facilement être chiant…) et spolier son commanditaire, Lord Carnavon de la petite part, pourtant promise par contrat, des trésors trouvés pour se rembourser des énormes frais encourus.
« Carter eut conscience de déranger les habitudes d'une bande de paresseux et d'incapables pour lesquels l'Égypte et l'egyptologie n'étaient que passe-temps un peu snobs… Qui recherchait la vérité du passé devait lui accorder autant de soins qu’à l'observation du présent et à la préparation de l'avenir »
Et la célèbre malédiction du pharaon ? Même si ce n'était que pour apprendre l'origine – très contemporaine – de cette rumeur, cela vaudrait la peine de s'offrir cette possibilité d'accompagner ces deux hommes exceptionnels, Carter et Carnavon, dans la recherche d'un jeune pharaon que l'histoire s'était acharnée à ignorer.
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