Rebelles (Anna Godbersen)


Anna Godbersen, Rebelles, trad.fr. Editions France Loisirs 2007. 453 pages

L’action se passe dans un quartier riche de Manhattan en 1899. On y découvre des familles de parvenus, enrichis par les différentes arnaques immobilières qui ont marqué le développement de la ville de New York.

On s’intéresse aux jeunes adultes, héritiers des fortunes accumulées par leurs pères. C’est une société très paternaliste dans laquelle les jeunes hommes ont acquis les comportements et les préjugés de leurs parents, et les jeunes filles, des jalousies et coups bas dignes d’un Petit Versailles.

 En fait, on suit l’histoire et les malheurs d’une jeune femme qui doit compenser les pertes de fortune de sa famille en épousant un jeune homme que toutes les filles de la « bonne société » désirent s’approprier et qui s’amuse à les laisser faire.

- Il sentait une odeur de chevaux, de sueur et de savon – l’odeur qu’elle connaissait et qu’elle adorait.

Cela ressemble beaucoup à un roman des éditions Harlequin. On y trouve peut-être l’intérêt de découvrir ce que fut cette néo-aristocratie urbaine américaine dont certains noms hantent encore les potins du « beau monde ».

Idée intéressante : chacun des 48 courts chapitres est précédé d’un extrait de journal de mode, d’un livre de « savoir-vivre » ou de chronique mondaine ayant rapport avec l’action qui va suivre.

- Les jeunes fiancés trouveront toujours moyen de flirter ensemble, mais il est impératif pour la santé et le bien-être de la société qu’ils ne soient pas encouragés à le faire en public.  


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