Le Baron de Belsolles (Thibault D 'Anthony)
Thibault D’Anthony. Le Baron de Belsolles. Éditions Albin Michel 2016. 440 pages
Thibault d’Anthony poursuit les aventures du personnage, assez rebelle et libre-penseur, déjà présenté dans « Le Baron de Beausoleil. »
… le fragile équilibre entre ce qui était loisible de faire et ce qu’il se permettait…
Fuyant les sbires de Mazarin, il se retrouve sur un vaisseau se dirigeant vers la Martinique. (Bien que l’auteur y fasse plusieurs fois référence, nous, qui n’avons pas lu le précédent ouvrage, n’en tirons pas grands renseignements.)
Nous fuyons tous quelque chose ou quelqu’un …
Cette colonie française est en train, elle, aussi de se découvrir un nouveau destin. Le Baron va y implanter la culture de la canne à sucre.
L’auteur nous fait découvrir le sort réservé aux Indiens Caraïbe, l’arrivée des esclaves noirs provenant du Sénégal et les luttes entre les grands propriétaires terriens. L’auteur a bien fait ses devoirs. Les premiers développements de la colonie sont portés par une explosion de couleurs locales, …
…. Insensible aux exhalaisons des fleurs avoisinantes et aux chants des oiseaux…
allant de la descriptions des personnages…
Brune aux cheveux bouclés, les yeux sombres, la blancheur de sa carnation disait assez le soin qu’elle prenait à demeurer à l’abri du soleil des tropiques. Un petit nez, fin et retroussé, s’ouvrait sur les pavillons mobiles des narines, tandis que sa bouche, ourlée de l’incarnat de lèvres pulpeuses, laissait entrevoir une rangée de petites dents pointues.
à celle des instruments de navigation, de culture… et de duels...
en passant par un vocabulaire et un style rappelant au lecteur qu’il est dans un autre lieu et un autre temps.
Vous doublez l’honneur que je retire de votre présence de la grandissant. »joie que j’éprouve à vous entendre.
En fait, nous suivons le personnage principal dans sa découverte des « particularités » de l’île jusqu’à ce qu’il soit tenté par de nouvelles aventures (prochain livre ?)
…cette île, qui s’était parée, à son abord, de tous les charmes d’un paradis exotique, s’était, telle une vieille prostituée se dénudant en pleine lumière, dépouillée un à un de tous ses attraits à mesure qu’il apprenait à la connaître, et il finissait par retirer de son existence sous ses cieux un sentiment d’oppression qui s’en allait grandissant. »
Mais le chemin qu’il nous fait prendre est rempli de fascinantes surprises : envoûtements par sorcier caraïbe, transformation de vil métal en or, une femme pirate maîtresse de son équipage … et du Baron… et une colonie de Hollandais protestants avec lesquels les colons français (et les jésuites) maintiennent des rapports plutôt… distants.
À lire…
Thibault d’Anthony poursuit les aventures du personnage, assez rebelle et libre-penseur, déjà présenté dans « Le Baron de Beausoleil. »
… le fragile équilibre entre ce qui était loisible de faire et ce qu’il se permettait…
Fuyant les sbires de Mazarin, il se retrouve sur un vaisseau se dirigeant vers la Martinique. (Bien que l’auteur y fasse plusieurs fois référence, nous, qui n’avons pas lu le précédent ouvrage, n’en tirons pas grands renseignements.)
Nous fuyons tous quelque chose ou quelqu’un …
Cette colonie française est en train, elle, aussi de se découvrir un nouveau destin. Le Baron va y implanter la culture de la canne à sucre.
L’auteur nous fait découvrir le sort réservé aux Indiens Caraïbe, l’arrivée des esclaves noirs provenant du Sénégal et les luttes entre les grands propriétaires terriens. L’auteur a bien fait ses devoirs. Les premiers développements de la colonie sont portés par une explosion de couleurs locales, …
…. Insensible aux exhalaisons des fleurs avoisinantes et aux chants des oiseaux…
allant de la descriptions des personnages…
Brune aux cheveux bouclés, les yeux sombres, la blancheur de sa carnation disait assez le soin qu’elle prenait à demeurer à l’abri du soleil des tropiques. Un petit nez, fin et retroussé, s’ouvrait sur les pavillons mobiles des narines, tandis que sa bouche, ourlée de l’incarnat de lèvres pulpeuses, laissait entrevoir une rangée de petites dents pointues.
à celle des instruments de navigation, de culture… et de duels...
en passant par un vocabulaire et un style rappelant au lecteur qu’il est dans un autre lieu et un autre temps.
Vous doublez l’honneur que je retire de votre présence de la grandissant. »joie que j’éprouve à vous entendre.
En fait, nous suivons le personnage principal dans sa découverte des « particularités » de l’île jusqu’à ce qu’il soit tenté par de nouvelles aventures (prochain livre ?)
…cette île, qui s’était parée, à son abord, de tous les charmes d’un paradis exotique, s’était, telle une vieille prostituée se dénudant en pleine lumière, dépouillée un à un de tous ses attraits à mesure qu’il apprenait à la connaître, et il finissait par retirer de son existence sous ses cieux un sentiment d’oppression qui s’en allait grandissant. »
Mais le chemin qu’il nous fait prendre est rempli de fascinantes surprises : envoûtements par sorcier caraïbe, transformation de vil métal en or, une femme pirate maîtresse de son équipage … et du Baron… et une colonie de Hollandais protestants avec lesquels les colons français (et les jésuites) maintiennent des rapports plutôt… distants.
À lire…
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