Talwar (Robert Carter)






Robert Carter, Talwar, Orion Books, 1993. 452 pages

La couverture du livre annonce une saga qui fera pour les Indes ce que Shogun a fait pour le Japon.  Des personnages, plutôt violents et passionnés, vont se déplacer à travers une série d’événements associés à l’agonie de l’empire mongol en Indes (et la montée de l’Empire Ottoman) et la lutte commerciale des empires anglais et français pour le contrôle des comptoirs du royaume du Canartic donnant sur la Baie de Bengale.

-They’re at the end of their glory, a fruit ripe and fated to rot – or be picked and gobbled up. My father always believed that, but I could never before understand what hew meant. I could not see how a tree so manifestly strong and powerful and so plentifully hung with golden pagoda fruit as the Moghul’s tree could be so rotted away at the core. He said it was, and he was right.

L’auteur a du souffle. Ses narrations des combats, comme des escarmouches, ne ratent aucune image de,,, « courage », de folie… et de sang. Elles offrent, aussi, un aperçu d’une culture ancestrale (et figée) soumise au choc de pratiques et d’observations de la part d’Européens qui ont eux-mêmes de la difficulté à les assumer. 

-No nawab willingly leaves his capital for even one day when it contains everything of value to him. Especially when he is marching his army away from it. Even AnwaR-UD-Din cannot be in two places at once. Therefore there is no alternative but to take everything with him…He looked back down the road. The column stretched for more than a mile : a vast organism of horse-soldiers, infantry, slaves, servants and beasts of burden stretching into infinity…

Etant donné l’origine britannique de l’auteur, on ne se surprendra d’apprendre que les « méchants », ce sont les Français.   « Leurs » corsaires  sont, évidemment, plus mécréants que ceux qui travaillent pour la East India Company
.
Come toutes les sagas de ce genre, c’est un peu long. On peut s’en absenter quelques fois et y s’y retrouver assez facilement… surtout avec les tableaux généalogiques présentés au début de l’ouvrage. Comme les personnages ne sont pas très sympathiques, leur destin ne nous sollicite pas beaucoup… 

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